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[. . . ] Manuel de r´f´rence ee
Mandrake Linux 9. 2
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Manuel de r´f´rence: Mandrake Linux 9. 2 ee Publié 2003-09-24 Copyright © 2003 MandrakeSoft SA par Camille Bégnis, Christian Roy, Fabian Mandelbaum, Joël Pomerleau, Vincent Danen, Roberto Rosselli del Turco, Stefan Siegel, Marco De Vitis, Alice Lafox, Fred Lepied, Nicolas Planel, Kevin Lecouvey, Christian Georges, John Rye, Robert Kulagowski, Pascal Rigaux, Frédéric Crozat, Laurent Montel, Damien Chaumette, Till Kamppeter, Guillaume Cottenceau, Jonathan Gotti, Christian Belisle, Sylvestre Taburet, Thierry Vignaud, Juan Quintela, Pascal Lo Re, Kadjo N'Doua, Mark Walker, Roberto Patriarca, Patricia Pichardo Bégnis, Alexis Gilliot, Arnaud Desmons, Wolfgang Bornath, Alessandro Baretta, Aurélien Lemaire, Daouda Lo, Florent Villard, François Pons, Gwenole Beauchesne, Giuseppe Ghibò, Georg Halfas, Florin Grad, Joël Wardenski, Denis Devedjian, Debora Rejnharc Mandelbaum, Stew Benedict, et David Baudens
Notice légale
Ce manuel est la propriété intellectuelle de MandrakeSoft. Il peut être librement copié, distribué et/ou modifié selon les termes de la Licence GNU Free Documentation License, Version 1. 1 ou ultérieure publiée par la Free Software Foundation ; avec la section inaltérable Au sujet de Mandrake Linux, page 1 ; les textes de couverture, cités ci-dessous, et sans texte de quatrième de couverture. Une copie complète de la licence se trouve sur le site de GNU (http://www. gnu. org/licenses/fdl. html). Textes de couverture : MandrakeSoft, d´cembre 2003 e http://www. mandrakesoft. com/ Copyright © 1999, 2000, 2001, 2002, 2003 MandrakeSoft S. A. [. . . ] Mais maintenant le seul lien vers cet i-noeud est /home/reine/exemple/b. Ainsi, un fichier sous UNIX n'a pas de nom. À la place, il a un ou plusieurs liens, dans un ou plusieurs répertoires. Les répertoires eux-mêmes sont aussi stockés dans des i-noeuds, leur compteur de liens, correspond au nombre de leurs sous-répertoires. Cela est dû au fait qu'il existe au moins deux liens par répertoire : le répertoire luimême (. ) et son répertoire parent (. . ). Des exemples typiques de fichiers qui ne sont pas liés (ils n'ont pas de noms) sont les connexions réseau : il vous sera impossible de voir le fichier correspondant à votre connexion à Mandrake Linux (www. mandrakelinux. com) dans votre arborescence, quel que soit le répertoire que vous essayiez. De même, quand vous utilisez un tube dans le shell, le fichier correspondant au tube existe bien, mais il n'est pas lié. Les i-noeuds sans noms sont aussi utilisés pour les fichiers temporaires. Vous pouvez créer ainsi un fichier temporaire, le manipuler puis le fermer. Il existe lorsqu'il est ouvert, mais personne d'autre ne peut l'ouvrir (puisqu'il n'a pas de nom). De cette façon, même si l'application plante, le fichier temporaire est effacé.
9. 4. Tubes "anonymes" et tubes nomm´s e
Revenons à l'exemple des tubes, car il est très intéressant et il constitue en soi une bonne illustration de la notion de liens. Lors de l'utilisation d'un tube dans une ligne de commande, voici ce qui se produit : le shell crée le tube et va faire en sorte que la commande située avant le tube écrive dans celui-ci, et que la commande située après lise les données du tube. Tous les tubes, qu'ils soient anonymes (comme ceux utilisés par le shell) ou nommés (voir ci-dessous), fonctionnent selon le principe FIFO (First In, First Out, premier arrivé, premier servi). L'utilisation des tubes avec le shell a déjà été illustrée, mais il est intéressant de le faire à nouveau :
$ ls -d /proc/[0-9] | head -5 /proc/1/ /proc/2/ /proc/3/ /proc/4/ /proc/5/
Ce qui ne peut se voir dans cet exemple (parce que cela se passe trop vite) est la chose suivante : les écritures sur le tube sont bloquantes. Cela veut dire que quand la commande ls écrit dans le tube, elle est bloquée jusqu'à ce qu'un processus à l'autre bout lise à partir du tube. Pour visualiser cet effet, on pourra créer des tubes nommés (et qui, donc, seront liés, par opposition aux tubes utilisés par le shell qui ne le sont pas)5. La commande pour créer de tels tubes est mkfifo :
$ mkfifo un_tube $ ls -il total 0 169 prw-rw-r-1 reine reine 0 d´c e # # On constate que le compteur de liens indique 1, et # que le fichier est un tube ('p'). # # On pourra aussi utiliser ln ici : # $ ln un_tube le_m^me_tube e $ ls -il total 0 169 prw-rw-r-2 reine reine 0 d´c e 169 prw-rw-r-2 reine reine 0 d´c e $ ls -d /proc/[0-9] >un_tube
10 14:12 un_tube| la sortie
10 15:37 un_tube| 10 15:37 le_m^me_tube| e
5.
D'autres différences existent entre les deux type de tubes, mais cela sort du cadre de ce chapitre.
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Chapitre 9. Le système de fichiers Linux
# # Le processus est bloqu´ puisqu'il n'y a pas de lecteurs ` l'autre e a # bout. Tapez C-z pour suspendre le processus. . . [. . . ] URL Uniform Resource Locator (Localisateur Uniforme de Ressources) : ligne avec un format spécial utilisée pour identifier une ressource sur l' Internet d'une façon univoque. La ressource peut être un fichier, un serveur etc. La syntaxe d'un URL est protocole://nom. du. serveur[:port]/chemin/vers/ressource. Quand est donné seulement un nom de machine et que le protocole est http://, cela équivaut à retirer l'éventuel fichier intitulé index. html du serveur par défaut. [. . . ]